Musée des Confluences

Situé au confluent de la Saône et du Rhône, le musée des Confluences raconte l‘histoire de l‘Homme et du vivant. Il est hébergé dans un bâtiment moderne inauguré en décembre 2014. Le bâtiment dévoile ses atouts sur une surface de 22 000m², dont 5 000m² sont dédiés aux expositions. Dans un lieu d’une telle superficie, une bonne qualité d’air est exigée, d’une part pour les visiteurs mais également pour les employés ainsi que pour la préservation des œuvres d’art.

M. Boris Apkarian, Responsable d’équipe SPIE pour la maintenance du musée des Confluences décrit son rôle au sein du site: « Nous avons un contrat CVC avec le musée des Confluences, cela signifie que nous nous occupons des parties chauffage, ventilation, climatisation, plomberie et du système de sécurité incendie. Pour résumer, toute la maintenance du bâtiment est entre nos mains. Le rôle de l’équipe est également de gérer l’hygrométrie et de veiller à l’équilibrage de l’humidité dans l’air, cela passe également par la filtration et le traitement de l’air. »

Quentin Lafont – musée des Confluences

Une qualité d’air intérieur pour les visiteurs, les employés et les œuvres d’art

M. Apkarian, explique parfaitement son objectif sur le site : « Gérer la qualité de l’air et assurer un environnement sain pour les employés, les visiteurs et les œuvres d’art sont nos principaux objectifs sur le site. Avec une affluence annuelle de près 1 millions d’entrées, le musée des Confluences possède d’importantes installations pour le traitement de l’air. En effet, une trentaine de centrales de traitement d’air (CTA) sont présentes sur le site afin de fournir un environnement intérieur sain. »

Le saviez-vous ?

L’air qui nous entoure est constitué à 78 % d’azote, 21 % d’oxygène et à 1 % de gaz divers. Ce 1 % est composé de dioxyde de carbone, de particules, de sels et de gaz qui proviennent des voitures et de l’industrie.

Le responsable Commercial AFPRO Filters en région Sud Est, ajoute « Bien qu’1% semble très peu, cette petite concentration de gaz, n’en est pas moins dangereuse pour les œuvres. En effet, les gaz ont des effets corrosifs sur les œuvres et provoquent leur vieillissement prématuré ainsi que leur jaunissement et leur ternissement. »

Des contraintes strictes pour le traitement de l’air

Concernant la maintenance de la filtration moléculaire du site, M.Apkarian évoque un environnement contraignant : « La principale contrainte du site concerne l’hygrométrie, en effet, nous avons pour obligation de maintenir une température des salles d’exposition à un certain seuil. La température ne doit pas descendre en dessous des 20 degrés et dépasser les 24 degrés. Il nous faut atteindre les bons débits d’air afin de ne pas humidifier les salles et mettre en péril les conditions d’entreposage, de conservation et d’exposition des œuvres d’art. Dans ces conditions, le traitement de l’air est un enjeu car le charbon actif doit travailler dans différents environnements».

Un environnement inapproprié peut causer de sévères dommages sur les œuvres et les objets qui sont entreposés au sein du musée. M.Apkarian, revient sur les conditions de conservation des œuvres : « Pour assurer une bonne conservation des œuvres, il faut prendre en compte plusieurs paramètres : la température, l’humidité, l’éclairage, et la pollution. Il est nécessaire d’équilibrer la température et le taux d’humidité du bâtiment, cela est possible grâce à la filtration. Les œuvres ne sont pas notre unique préoccupation, la présence humaine au sein du bâtiment, exige un air parfaitement respirable. »

photo musée des Confluences
Quentin Lafont – musée des Confluences

La filtration : Une solution contre la pollution de l’air

Une mauvaise qualité d’air ainsi qu’une mauvaise régulation infligent des dégâts sur la qualité des œuvres. Un site tel que le musée des Confluences exige un suivi constant. Un filtre mal suivi, une baisse de débit d’air, une grosse affluence du public et des conditions extrêmes peuvent agir sur la qualité de l’air. L’air extérieur contaminant l’air intérieur, la filtration de l’air et son traitement, permettent d’éviter tous risques de dommages sur les œuvres. Le responsable commercial AFPRO Filters dans le Sud Est, souligne l’importance d’un air intérieur sain : « Avec SPIE, sur le musée des Confluences, notre objectif commun est d’assurer le confort de tous et de fournir un air de qualité. La filtration de l’air permet également de lutter contre la pollution de l’air intérieur et d’éviter tous types de dégradation. La filtration intervient sur différents niveau d’abord au moyen de préfiltres G4 qui permettent d’éliminer les plus grosses particules présentes dans l’air, ensuite grâce à des filtres F7, dont la composition en fibre de verre permet une plus haute efficacité contre les particules fines.»

Une collaboration basée sur l’échange

M.Apkarian revient sur sa relation avec AFPRO Filters : « Le site a ouvert ses portes en 2014, et nous avons commencé à travailler avec AFPRO Filters dès les premiers moments de vie du musée. En parallèle, nous travaillons avec le Musée des Beaux-Arts qui est, lui aussi, signé AFPRO Filters pour la filtration de l’air. Entre la pollution extérieure, la fréquentation du musée, la maintenance des CTA, ainsi que la perte de charges et le taux d’encrassement, les filtres nécessitent des changements récurrents. J’échange régulièrement avec l’équipe d’AFPRO, afin d’optimiser les installations de traitement d’air.»

Connaissez-vous le simulateur de filtration ?

Pour aller plus loin, AFPRO Filters a mis au point un outil intelligent et innovant vous permettant de calculer combien vous pouvez économiser grâce aux dispositifs de filtration AFPRO Filters. Le simulateur de filtration vous permet d’évaluer le coût global de filtration (achat, maintenance, coût énergétique). Le simulateur de filtration détermine les axes d’amélioration sur vos chaines de filtration en termes de qualité d’air intérieur et de consommation énergétique. La filtration a un rôle fondamental dans un musée. Au sujet du musée des Confluences, M. Apkarian précise : « Le changement des filtres dépend des CTA, certaines peuvent admettre une pression et un débit d’air plus importants que d’autres. Par exemple, les CTA compactes ont une capacité plus réduite. Certaines CTA travaillent ponctuellement, d’autres neuves, fonctionnent tout le temps. Les filtres des centrales de traitement d’air dédiés aux salles d’expositions sont changés entre 3 et 4 fois par an, les filtres F7 sont changés 1 fois par an. Il nous fallait trouver un moyen pour optimiser les commandes. Avec le responsable commercial d’AFPRO, nous avons mis en place un tableau d’encrassement afin de connaitre les fréquences d’approvisionnement, la quantité de filtres à commander et, de déterminer une pression maximale afin de ne pas trop pousser les filtres et dégrader le débit d’air. »

Le mot de la fin

M. Apkarian, satisfait de sa collaboration avec AFPRO Filters , affirme : « Je suis arrivé sur le bâtiment en 2014. Dès le départ nous avons fait confiance à AFPRO Filters, nous collaborons ensemble sur d’autres sites et j’en suis très satisfait. Au quotidien, la logistique reste un enjeu majeur pour le bon fonctionnement des opérations. AFPRO Filters est fiable et très réactif, ce qui nous permet des réceptions de produits fiables et facilitées. J’aime quand les situations se solutionnent rapidement et AFPRO Filters a su répondre à mes demandes efficacement et rapidement. C’est un partenaire sur lequel on peut compter.»